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Jusqu'où les casques bleus peuvent-ils intervenir ?

11 février 2009

La force d'interpositon des nations unies pour le Liban

La FINUL, est une force d'interposition déployée par l'ONU en vue de rétablir la paix et la sécurité  entre le Liban et Israël:

Son mandat a été établit selon les résolutions 425 et 426 du conseil de sécurité,le 19 mars 1978 pour :

-confirmer le retrait des troupes israéliennes

-rétablir la paix et la sécurité internationales

-aider le Liban à rétablir son autorité sur la zone démilitarisée

Son mandat a été modifié le 11 aout 2006 par la résolution 1701 pour inclure :

-le contrôle de la cessation des hostilités

-accompagner et aider les troupes libanaises lors de leur déploiement sur la zone de conflit

-coordonner les actions de retrait d'Israël et de réoccupation du territoire par le Liban

-aider les organisations humanitaires à accéder à la zone et assister au retour volontaire des personnes déplacées

-mettre en place un dispositif pour empêcher la reprise des hostilités, en créant une zone interdite aux militaires

-de plus le Liban demande une aide pour contrôler ses frontières afin de stopper l'entrée d'armes illicites sur son territoire.

Le conflit débute avec l'implantation de bases palestiniennes au sud du Liban, qui envoi des commandos contre Israël,qui riposte.

Le 11 mars 1978 une attaque palestinienne fait de nombreux blessés et morts.

Le gouvernement libannais decide alors de porter l'affaire devant le conseil de sécurité, affirmant qu'il n'avait aucun lien avec les commandos, le 19 mars le conseil de sécurité demande à Israël l'arrêt des hostilités et le retrait de ses troupes, de plus le conseil crée la FINUL (Force Intermédiaire des Nations Unies au Liban ) qui sera sur place dès le 23 mars 1978. Après une accalmie les hostilités reprennes et en juin 1982, après d'intenses échanges de tir, Israël envahit de nouveau le Liban et encercle Beyrouth.

Durant 3 années la FINUL n'a pu que porter assistance et offrir une protection à la population et aux aides humanitaires.

En 1985 Israël se retire mais conserve sous son autorité la partie sud du Liban où elle stationne ses forces de défense. Pendant des années le conseil de sécurité à tenté de convaincre Israël de retirer ses troupes, sans y parvenir Israël affirmant que son occupation était sécuritaire.Le 18 Avril 1996 Israël  bombarde le quartier général Fidjien de la FINUL, causant de nombreux blessés.

Le 17 Avril 2000 le gouvernement israélien notifi au secrétaire général son intention de retirer ses troupes en juillet. Dès le 16 Mai Israël commence sont retrait sous les tirs. Un grand nombre de Libanais accompagnés de troupes armées on envahit la zone sous contrôle israélien, en quelques jours ces forces sont dissoutes.

Après ces évènement le commandant de la FINUL établit une ligne de retrait et en informe les gouvernements Israélien et Libanais, qui l'acceptent, s'en suit un retrait des troupes israéliennes.La FINUL surveille donc le respect de la ligne de retrait et observe de nombreuses violations israéliennes.

De nos jours les conflits persistent et la FINUL tente toujours remplir son mandat afin de rétablir la paix internationale entre ces deux pays. Pour que l'ONU decide d'envoyer les casques bleus il a fallu de nombreux morts et un "appel au secour" de la part du gouvernement libannais.

http://www.un.org/french/peace/peace/cu_mission/finul/finulM.htm

 





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11 février 2009

Assistance electorale

11 février 2009

Force d'interposition

http://fr.wikipedia.org/wiki/Forpronu
Le 31 mars 1995, le Conseil de sécurité a décidé de restructurer la FORPRONU et de la remplacer par trois opérations de maintien de la paix distinctes mais reliées entre elles.

http://www.cdef.terre.defense.gouv.fr/publications/doctrine/no_spe_chefs_francais/fr/art06.pdf

11 février 2009

Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti

Ayant estimé que             la situation en Haïti continuait de constituer une menace pour             la paix et la sécurité internationales dans la région             et agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies,             le Conseil de sécurité a décidé, par sa             résolution 1542 du 30 avril 2004, d’établir la             Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH)             et demandé que la passation des pouvoirs de la Force multinationale             intérimaire à la MINUSTAH se fasse le 1er juin 2004.             

La MINUSTAH devra s’acquitter du mandat suivant:

            

I. Climat sûr et stable

            
            

             

a)                 Pourvoir, à titre d’appui au Gouvernement de transition,                 à la sécurité et à la stabilité                 propices au bon déroulement du processus constitutionnel                 et politique en Haïti;

             

b)                 Aider le Gouvernement de transition à surveiller, restructurer                 et réformer la Police nationale haïtienne, conformément                 aux normes d’une police démocratique, notamment en                 vérifiant les antécédents de ses membres                 et en agréant son personnel, en donnant des conseils sur                 les questions de réorganisation et de formation, y compris                 la sensibilisation à la situation des femmes, et en pourvoyant                 à la surveillance et à l’encadrement des policiers;

             

c)                 Aider le Gouvernement de transition, en particulier la Police                 nationale haïtienne, à mettre en oeuvre des programmes                 de désarmement, de démobilisation et de réinsertion                 complets et durables à l’intention de tous les groupes                 armés, y compris les femmes et les enfants associés                 à ces groupes, ainsi que des mesures de maîtrise                 des armes et de sécurité publique;

             

d)                 Aider au rétablissement et au maintien de l’état                 de droit, de la sécurité publique et de l’ordre                 public en Haïti, notamment en apportant un appui opérationnel                 à la Police nationale haïtienne et aux gardes-côtes                 haïtiens, et en les renforçant sur le plan institutionnel,                 notamment en remettant sur pied le système pénitentiaire;

             

e)                 Protéger le personnel, les locaux, les installations et                 le matériel des Nations Unies et assurer la sécurité                 et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies,                 étant entendu que c’est au Gouvernement de transition                 qu’incombe la responsabilité première à                 cet égard;

             

f)                 Protéger les civils contre toute menace imminente de violence                 physique, dans les limites de ses capacités et dans les                 zones où elle est déployée, sans préjudice                 des responsabilités confiées au Gouvernement de                 transition et aux autorités de police;

            
            

II. Processus politique

            
             

a)                 Appuyer le processus constitutionnel et politique en cours en                 Haïti, notamment par ses bons offices, et promouvoir les                 principes de la gouvernance démocratique et du développement                 des institutions;

             

b)                 Soutenir le Gouvernement de transition dans les efforts qu’il                 déploie pour engager le dialogue et la réconciliation                 dans le pays;

             

c)                 Aider le Gouvernement de transition à organiser, surveiller                 et tenir au plus vite des élections municipales, parlementaires                 et présidentielles libres et régulières,                 en particulier en fournissant une assistance technique, logistique                 et administrative, en assurant le maintien de la sécurité                 et en appuyant comme il convient des opérations électorales                 qui permettent la participation d’électeurs représentatifs                 de l’ensemble de la population du pays, y compris les femmes;

             

d)                 Aider le Gouvernement de transition à rétablir l’autorité                 de l’État sur toute l’étendue du territoire                 haïtien et favoriser la bonne gouvernance au niveau local;

            
            

III. Droits de l’homme

            
             

a)                 Soutenir le Gouvernement de transition et les institutions et                 groupes haïtiens de défense des droits de l’homme                 dans leurs efforts de promotion et de défense des droits                 de l’homme, en particulier ceux des femmes et des enfants,                 afin que les auteurs de violations des droits de l’homme                 soient tenus personnellement d’en répondre et que                 les victimes obtiennent réparation;

             

b)                 Surveiller, en coopération avec le Haut Commissariat aux                 droits de l’homme, la situation des droits de l’homme,                 notamment celle des réfugiés et des déplacés                 rentrés chez eux, et en rendre compte.

            
            

Le Conseil a en outre               demandé qu’à l’occasion de l’exécution               de son mandat, la
              MINUSTAH se concerte et coopère avec l’Organisation               des Etats Américains (OEA) et avec la Communauté des               Caraïbes (CARICOM).

http://www.un.org/french/peace/peace/cu_mission/minustah/mandate.html

11 février 2009

Mission préparatoire au Soudan

Ayant déterminé que la situation au Soudan continue de représenter une menace à la paix et à la sécurité internationales, le Conseil de sécurité a décidé, par sa résolution 1590 du 24 mars 2005, d'établir la Mission des Nations Unies au Soudan (MINUS). Il a en outre décidé que le mandat de la mission serait le suivant :

 
(a) Apporter un soutien à la mise en oeuvre de l'Accord de paix global en s'acquittant des tâches suivantes :
 
  • (i) Surveiller et vérifier l'application de l'Accord de cessez-le-feu et enquêter sur toutes violations ;
       
  • (ii) Se tenir en rapport avec les donateurs bilatéraux à propos de la formation d'Unités communes intégrées ;
       
  • (iii) Observer et surveiller les mouvements des groupes armés et le redéploiement des forces dans les zones où la MINUS est déployée conformément à l'Accord de cessez-le-feu ;
       
  • (iv) Aider à mettre en place le programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion prévu par l'Accord de paix global, l'attention devant porter spécialement sur les besoins particuliers des femmes et des enfants combattants, et à appliquer ce programme en procédant à des désarmements volontaires ainsi qu'à la collecte et à la destruction d'armes ;
       
  • (v) Aider les parties à l'Accord de paix global à promouvoir la compréhension du processus de paix, ainsi que celle du rôle de la MINUS , en menant une campagne d'information vigoureuse à l'intention de tous les secteurs de la société, en coordination avec l'Union africaine ;
       
  • (vi) Aider les parties à l'Accord de paix global à répondre à la nécessité d'associer toutes les parties, y compris les femmes, au processus national de réconciliation et de consolidation de la paix ;
       
  • (vii) Aider les parties à l'Accord de paix global, en coordination avec les programmes d'assistance bilatérale et multilatérale, à restructurer les services de police soudanais conformément aux principes qui régissent les activités de police en démocratie, à élaborer un programme de formation et d'évaluation de la police et à aider par d'autres moyens à former le personnel de la police ;
       
  • (viii) Aider les parties à l'Accord de paix global à promouvoir l'état de droit, y compris une justice indépendante et la protection des droits fondamentaux de toute la population soudanaise, en appliquant une stratégie cohérente et coordonnée visant à lutter contre l'impunité et à contribuer à la paix et la stabilité durables, et aider les parties à l'Accord à développer et à consolider le cadre juridique du pays ;
       
  • (ix) Se doter, en matière de droits de l'homme, de moyens, de capacités et de compétences suffisants au sein de la MINUS pour mener des activités de promotion, de défense, de protection et de surveillance dans ce domaine ;
       
  • (x) Offrir aux parties à l'Accord de paix global des conseils et une assistance technique, en collaboration avec d'autres acteurs internationaux, sur la manière de préparer et de tenir les élections et référendums prévus par l'Accord ;
 

(b) De faciliter et de coordonner, dans les limites de ses moyens et dans les secteurs où elle sera déployée, le retour volontaire des réfugiés et des personnes déplacées, ainsi que l'assistance humanitaire, notamment en aidant à créer les conditions nécessaires sur le plan de la sécurité ;

 

(c) D'aider les parties à l'Accord de paix global, en coopération avec d'autres partenaires internationaux, dans le domaine de la lutte anti-mines, par des activités d'aide humanitaire dans le domaine du déminage, un conseil technique et une coordination ;

 

(d) De contribuer à l'action menée à l'échelon international pour défendre et promouvoir les droits de l'homme au Soudan, et de coordonner l'action internationale visant à la protection des civils, en s'intéressant en particulier au sort des groupes vulnérables, y compris les personnes déplacées, les réfugiés de retour ainsi que les femmes et les enfants, dans la limite de ses moyens et en étroite coopération avec les autres agences des Nations Unies, les organisations apparentées et les organisations non gouvernementales ;

 

Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte de l'ONU, le Conseil de sécurité :

 

(i) A décidé que la MINUS est autorisée à prendre les mesures nécessaires, dans les secteurs où ses forces seront déployées et dans la mesure où elle jugera que ses moyens le lui permettent, pour protéger le personnel, les locaux, les installations et le matériel des Nations Unies, assurer la sécurité et la libre circulation du personnel des Nations Unies, des agents humanitaires, du personnel du mécanisme commun d'évaluation et de la commission du bilan et de l'évaluation, et, sans préjudice à la responsabilité du Gouvernement soudanais, pour protéger les civils sous menace imminente de violence physique ; et

 

(ii) A prié le Secrétaire général et le Gouvernement soudanais, après des consultations appropriées avec le Mouvement populaire de libération du Soudan, de conclure, dans les 30 jours à compter de l'adoption de la résolution, un accord sur le statut des forces, prenant en considération la résolution 58/82 de l'Assemblée générale sur la portée de la protection juridique offerte par la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, et a noté qu'en attendant la conclusion d'un tel accord, l'accord type sur le statut des forces en date du 9 octobre 1990 (A/45/594) s'appliquera à titre provisoire.

http://www.un.org/french/peace/peace/cu_mission/unmis/mandate.html

http://www.un.org/Depts/Cartographic/map/dpko/unmis.pdf

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11 février 2009

Mission d'observation en géorgie

La Mission d´observation                   des Nations Unies en Géorgie (MONUG) a été                   créée le 24 août 1993, par la résolution                   858 (1993) du Conseil de sécurité, pour :                   vérifier le respect de l'Accord de cessez-le-feu du 27                   juillet 1993 entre le Gouvernement géorgien et les autorités                   abkhazes de Géorgie, en accordant une attention particulière                   à la situation dans la ville de Soukhoumi; enquêter                   sur les informations faisant état de violations du cessez-le-feu                   et essayer de régler les incidents de ce genre avec les                   parties concernées; et faire rapport au Secrétaire                   général sur l'exécution de son mandat,                   y compris sur les violations de l'accord de cessez-le-feu. L´effectif                   autorisé était de 88 observateurs militaires.                   
                  
                  Le mandat de la MONUG étant devenu caduc du fait de la                   reprise des combats en Abkhazie en septembre 1993, la Mission                   a été investie d'un mandat intérimaire.                   Ainsi, aux termes de la résolution 881                   (1993) du Conseil de sécurité en date du 4                   novembre 1993, la MONUG a été chargée de                   maintenir les contacts avec les deux parties au conflit et les                   contingents militaires russes, de suivre la situation et de                   faire rapport à ce sujet, notamment en rendant compte                   de tout fait nouveau qui aurait un lien avec les efforts que                   déployait l'ONU pour promouvoir un règlement politique                   d'ensemble.

               

A la suite de la                   signature, en mai 1994, de l'Accord de cessez-le-feu et de séparation                   des forces par les parties géorgienne et abkhaze, le                   Conseil de sécurité a, par sa résolution                   937                   (1994) en date du 27 juillet 1994, autorisé le renforcement                   de l´effectif de la MONUG jusqu´à un maximum                   de 136 observateurs militaires et décidé que le                   mandat de la MONUG élargie serait de :

               
  • Contrôler                     et vérifier l'application par les parties de l'Accord                     de cessez-le-feu et de séparation des forces signé                     à Moscou le 14 mai 1994;
  • Observer les                     opérations de la force de maintien de la paix de la                     Communauté d´Etats indépendants (CEI)                     dans le cadre de l'application de l'Accord;
  • Vérifier,                     au moyen d'observations et de patrouilles, que les troupes                     des parties ne restent ni ne reviennent dans la zone de sécurité                     et que le matériel militaire lourd ne reste ni ne soit                     réintroduit dans la zone de sécurité                     ou dans la zone d'armement limité;
  • Surveiller les                     sites où est entreposé le matériel militaire                     lourd retiré de la zone de sécurité et                     de la zone d'armement limité, en coopération                     avec la force de maintien de la paix de la CEI selon qu'il                     conviendra;
  • Surveiller le                     retrait des troupes de la République de Géorgie,                     depuis la vallée de la Kodori jusqu'à des zones                     situées au-delà des limites de l'Abkhazie (République                     de Géorgie);
  • Effectuer régulièrement                     des patrouilles dans la vallée de la Kodori;
  • Enquêter                     sur des violations signalées ou présumées                     de l'Accord, et essayer de régler ou de contribuer                     à régler les incidents de ce genre;
  • Présenter                     périodiquement, dans le cadre de son mandat, des rapports                     au Secrétaire général, en particulier                     sur l'application de l'Accord, sur toutes les violations et                     les enquêtes menées à leur sujet par la                     MONUG, et sur tout autre fait nouveau pertinent;
  • Maintenir des                     contacts étroits avec les deux parties au conflit et                     coopérer avec la force de maintien de la paix de la                     CEI et, par sa présence dans la zone, contribuer à                     créer des conditions propices au retour des réfugiés                     et des personnes déplacées dans l'ordre et la                     sécurité.
               

Un Bureau des Nations                   Unies pour les droits de l´homme en Abkhazie (Géorgie)                   a été établi le 10 décembre 1996,                   conformément à la résolution                   1077 (1996) du Conseil de sécurité. Le personnel                   du Bureau est fourni par le Bureau du Haut Commissaire aux droits                   de l´homme et l´Organisation pour la sécurité                   et la coopération en Europe (OSCE). Le Bureau fait partie                   de la MONUG et est placé sous l'autorité du Chef                   de mission de la MONUG, par l´intermédiaire duquel                   il fait rapport au Haut Commissaire aux droits de l´homme.                   
                  
                  Le Conseil de sécurité, par sa résolution                   1582                   (2005) du 28 janvier 2005, a prorogé le mandat de                   la MONUG pour une nouvelle période de six mois prenant                   fin le 31 juillet 2005.

               

Par la même                   résolution, le Conseil a suivi les recommandations du                   Secrétaire général qui préconisait                   l'addition d'une force de police de l'ONU composée de 20                   officiers, pour augmenter la capacité de la MONUG à                   mettre en oeuvre son mandat et pour, en particulier, contribuer                   à la création de conditions favorables à                   un retour dans la dignité des personnes déplacées                   et des réfugiés.

http://www.un.org/french/peace/peace/cu_mission/monug/monugM.htm

 

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Jusqu'où les casques bleus peuvent-ils intervenir ?
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